Séville, l’Andouse

Mardi 29 juin 2021

Après toutes les péripéties d’hier, nous voici à Séville qui, par sa beauté, nous a fait oublier le reste ! Notre hôtel est situé à une quinzaine de minutes des principaux lieux d’intérêt et par chance, pour l’instant, la chaleur est supportable… Je craignais tellement être écrasée par la chaleur que je me sens toute guillerette malgré les 30 et quelques degrés de l’après-midi !

Nous avions réservé les billets pour la Cathédrale (quelle bonne idée, cela nous a fait éviter une belle file d’attente) à 13h00 et donc, avant de nous y rendre, nous avons flâné jusqu’à la Place d’Espagne en passant par de très beaux et très rafraichissants jardins.

La Place d’Espagne est magnifique et nous sommes restés abasourdis en y arrivant. Ce petit bijou d’architecture, achevé en 1929, à l’occasion de l’exposition ibéro-américaine, panache différents styles architecturaux. Cette immense place en arc de cercle représente l’Espagne qui accueille à bras ouverts ses anciennes colonies en regardant vers le Guadalquivir, chemin symbolique vers l’océan atlantique et l’Amérique. Nous y retournerons au soleil déclinant afin de pouvoir mieux la photographier et vous montrer les détails.

Il était temps de se diriger vers la cathédrale car nous devions respecter absolument l’heure prévue de visite. Chemin faisant, nous avons pu nous imprégner le l’ambiance de la ville.

La Cathédrale et la Giralda occupent une place de choix dans la ville. Pour découvrir une vue ébouriffante de Séville, nous avons parcouru les 35 paliers (47 mètres) de la rampe de la Giralda, le minaret du 12ème siècle de l’ancienne Grande Mosquée et l’on a approché au plus près d’El Giraldillo, girouette qui culmine au sommet et qui se déhanche suivant les caprices du vent. C’est elle qui a donné son nom à ce minaret.

La Cathédrale, ce sanctuaire gothico-renaissant, élevé entre 1402 et 1509, à la place de la Grande Mosquée, resta, jusqu’à l’édification de St Pierre de Rome, le plus vaste de la Chrétienté. A l’intérieur, démesure et richesses étourdissantes : 500 tableaux signées des peintres les plus prestigieux, le tombeau de Christophe Colomb et le plus grand retable du monde (1482 – 1564) ! 28m de haut, composé de bois et d’or, il présente des centaines de figures de l’ancien et du nouveau testament.

Après cette belle visite, nous avons continué notre découverte en passant par le quartier Santa Cruz, ancien quartier juif appelé la juderia. Véritable havre de fraîcheur, il se distingue par ses ruelles sinueuses, ses patios fleuris et ses maisons chaulées. Nous y avons vu le « balcon de Rosine » mentionné par Beaumarchais dans sa célèbre comédie Le barbier de Séville. C’est ce balcon que Figaro conseilla d’escalader au comte d’Almaviva, sous divers déguisements, pour conquérir sa bien-aimée…

Autre jolie anecdote : c’est dans cet endroit que Carmen, l’héroÏne de Bizet aurait rencontré Don José !!!

Et pour les plus courageux, toutes les photos du jour…

Un beau programme nous attend demain : visite de l’Alcazar et….. laverie automatique (l’hygiène, ça ne peut pas attendre quand il fait chaud !!!). Probablement, d’autres belles choses en plus….

Catégories : Espagne | Un commentaire

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Une réflexion sur “

  1. EOZENOU

    Encore un superbe reportage et cerise sur le gâteau tu a encore déniché un joli petit volatile ! Gros gros bisous 💋

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