Dimanche 20 septembre 2020
Nos vœux ont été exaucés puisque ce matin, pas de pluie ! Pas beaucoup de ciel bleu non plus mais on était drôlement content de pouvoir aller visiter sans se faire tremper.
Nous avions 2 petites heures pour faire notre tour (il fallait rendre la chambre d’hôtel à midi et comme d’habitude, il nous est impossible d’être prêts avant 10h !!!) et, armés de notre plan gracieusement offert par l’hôtel, nous avons essayé de voir les plus beaux endroits de cette jolie ville.
Bien sûr, Limoges est connue pour sa porcelaine mais là n’était pas notre intérêt aujourd’hui. Nous avons commencé par la Cour du Temple, qui est une cour intérieure publique du 17ème siècle. Elle est bordée par un hôtel particulier à colonnade et à pans de bois, et est souvent caractérisée comme étant un des lieux les plus enchanteurs de Limoges, à cause de son aspect vierge de toute modernité et son isolement.

La Cour du Temple
Nous nous sommes ensuite rendus à l’Eglise St-Michel des lions qui doit son nom aux lions gallo-romains. Deux gardent son entrée, un autre garde l’intérieur de l’église.

L’intérieur de l’Eglise St-Michel des lions
De là, nous nous sommes dirigés vers la place de la Motte avec une jolie façade en trompe-l’œil et les très belles halles centrales.

Les halles centrales
Vient ensuite le quartier de la Boucherie. Il doit son nom à la corporation des bouchers qui y a longtemps exercé, à partir du Moyen-Âge. Pittoresque avec ses maisons à colombages et ses ruelles étroites, il est un des quartiers de Limoges les plus anciens encore conservés à ce jour. Parmi les principaux monuments, on y trouve la chapelle St-Aurélien.

La Chapelle St-Aurélien

Le Quartier de la Boucherie
Une autre curiosité a attiré notre attention : le Pavillon du Verdurier, face à l’Eglise St-Pierre. Il a été construit en 1919 par Roger Gonthier, architecte de la Gare des Bénédictins. Il est originellement construit comme pavillon frigorifique, destiné au stockage et à la vente de viande importée d’ Argentine, en pleine pénurie liée à la Grande Guerre. Devenu marché couvert, il est cédé à la commune deux ans après sa construction et dès 1942 devient gare routière, fonction qu’il gardera plus de 30 ans.
Il était temps de rentrer à l’hôtel (Place de la République) pour rendre nos chambres mais nous avions encore un autre monument à voir : la Gare SNCF des Bénédictins. Nous y sommes passés en repartant pour notre dernière étape des vacances, j’ai nommé l’île d’Oléron.

La Gare des Bénédictins
Nous y sommes à l’heure où je vous écris, demain, vous aurez plus de détails sur notre lieu de villégiature pour la semaine à venir.
Pour voir le reste des photos, c’est ici.
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