Mardi 21 janvier 2020
Aujourd’hui, nous nous sommes attaqués à l’incontournable de l’île : le parc naturel de Timanfaya, au Sud. Le temps nous paraissait assez propice, bien qu’ici, ce soit changeant !
Nous sommes arrivés à l’heure idéale, pas encore beaucoup de monde à l’entrée…
De 1730 à 1736, une éruption de la montagne de feu a recouvert de lave, de scories et de cendres plus de 200km², soit le quart de la superficie de l’île. En 1824, une nouvelle phase d’activité survint mais de plus faible intensité, depuis les volcans dorment, mais que d’un oeil ! La température du sous-sol est très élevée, 140° à 10cm et plus de 400° à 6m. Le restaurant Le Diabolo utilise d’ailleurs cette énergie pour faire les grillades comme vous pourrez le constater.
C’est tout cela qui a façonné le paysage que nous avons découvert et que nous espérons partager avec vous. La visite se fait obligatoirement en bus, et c’est bien là l’inconvénient… Les vitres du bus sont teintées et sales, pleines de reflets, d’où des photos assez médiocres, bien que tout à fait regardables… Nous pensons qu’il y aurait matière à améliorer la chose avec des véhicules plus appropriés car l’entrée coûte quand même 12€ pour 35 minutes de balade ! Nous sommes tout de même ravis de notre visite.

Paysages lunaires…

Lave refroidie

Beau cratère
Jouxtant le parc de Timanfaya, le Parc National des Volcans est lui gratuit et il est possible d’y circuler librement. De belles balades sont possibles et nous avons choisi celle du volcan El Cuervo. Un chemin balisé d’environ 4km en fait le tour et, cerise sur le gâteau, on pénètre dans le cratère. Grandiose ! En fait, nous avons l’impression d’avoir passé la journée sur la lune !!!

Dans le cratère
Nous avons continué plein Sud jusqu’à un petit village de pêcheurs, tout blanc, El Golfo. En prenant un sentier côtier, nous arrivons au Lago Verde dont les eaux vertes contrastent avec la falaise en tuf noir.

Le Lago Verde
Plus loin, Los Hervideros : l’érosion naturelle combinée au rapide refroidissement de la lave par la mer a engendré la morphologie particulière de la roche noire torturée, nouée, déchiquetée… Impressionnant quand les vagues rugissantes s’engouffrent avec force dans ces cavernes.

Los Hervideros

Une des cavernes
Enfin, les salines de Janubio ne nous ont pas laissé un souvenir impérissable (et pourtant, Dieu sait si j’aime les salines) mais il faut dire que ce n’est pas l’époque de la récolte.
Fatigués mais heureux, nous sommes rentrés chez nous et je me suis mise tout de suite au travail pour que vous puissiez vous aussi profiter de cette belle journée en cliquant ici.
Coucou Marie Bobinette et Tonton Gilbert, Lanzarote est juste Wouahhhh! Rien à voir avec le Teide de Tenerife (pour y avoir été ) et la grande soufrière dont je me souviens encore du trajet 😱.
Je n’ai pas manqué d’apercevoir que tu ne portes plus ton pantalon tout neuf du tour du monde! 😂
Profitez bien, bisous bisous
Coucou Marie-Célinette, oui, c’est très sympa Lanzarote ! et je suis tout à fait d’accord avec toi, rien à voir avec Ténérife que nous avions aussi visitée il y a quelques années (!!!! pour ne pas dire de nombreuses années) et que nous n’avions pas du tout aimée – trop de béton !
Tu as raison, je ne porte pas mon pantalon tout neuf (bien qu’un peu abîmé suite à une chute malencontreuse en Guadeloupe) du tout du monde car j’ai tellement peur de l’abîmer (et puis, je ne suis pas très sûre de rentrer encore dedans !!!). Gros bisous à toi et merci de ton petit mot, tu sais bien comment ça compte pour nous